CHAMPIGNONS
La nouvelle norme NF P 03-200 impose aux diagnostiqueurs des précisions supplémentaires dont la mauvaise appréciation peut engager gravement leur responsabilité.
Extrait de la nouvelle norme NF P 03-200 §6, page 13
"Lorsque l'appareil végétatif ou reproducteur est apparent et caractéristique, indiquez la nature du champignon (nom vernaculaire, genre)"
Il est impossible de déterminer le nom vernaculaire et le genre d'un champignon saprotrophe sans l'identification d'un laboratoire.
Outre les connaissances en biologie fongique nécessaires, cela nécessite techniquement un matériel microscopique performant, voir très performant, offrant des possibilités de grossissements des fragments d'échantillons, parfois jusqu'à X2 500 lorsque nécessaire.
L'étude est menée sur l'aspect du champignon et des désordres occasionnés, mais également sur les caractéristiques physiques des sporophores et (ou) du mycélium, (monomitique, dimitique, trimitique), formes, couleur, aspect, hyphes végétatives, squelettiques, génératrices...). Les spores lorsqu'elles sont présentes sont soumises à la sensibilité aux réactifs, l'étude de leurs couleur (hyaline ou non), leurs dimensions (de 3 à 18 µm couramment), ainsi que les éléments fongiques fertiles permettent l'identification précise de l'espèce, soit environ plus de 80 espèces de champignons courantes.